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Radio Urum-Bi La Voix du Salut
BAYE SEYDI THIAW LAHI SUR LES 364 HA OFFERTS A L'ETAT DU SENEGAL Baye Seydi Thiaw LAHI
today15 janvier 2023 114 1 3
Lors de son séjour chez Thierno Mbaye Sylla, un fait des plus miraculeux se produisit : un jour Seydina Limamou Lahi Al Mahdi ASWS voulant faire ses ablutions, un jeune homme d’une beauté inégalée et très bien habillé lui apporta la bouilloire « satala ».
Le Saint Maître demanda à son hôte s’il connaissait ce jeune homme et ce dernier de répondre par la négative, Seydina Limamou Lahi Al Mahdi ASWS lui confia alors que le jeune homme était Ababacar, ce petit-fils qui naîtrait plus tard et qui participerait à confirmer le paroxysme de leurs relations.
Jusqu’à son décès en 1902, à l’âge de 75 ans, Thierno Mbaye Sylla resta fidèle au Mahdi ASWS qui ayant appris la nouvelle de sa disparition déclara qu’Ababacar Sylla ne pouvait se permettre de partir sans l’en informer et prit ainsi le soin de se rendre à la maison mortuaire où il le ressuscita; Thierno Mbaye Sylla confirma alors sa prophétie et vécut encore une semaine avant de « partir ».
De l’union de Seydina Limamou Lahi ASWS et de Aminata « Toute » Sylla, naquirent deux enfants : Seydina Ababacar Lahi et Sokhna Oumy Lahi, mère de Chérif Moussa Lahi et de Sokhna Diatou Lahi.
Seydina Ababacar Lahi, surnommé Mame Mbaye Lahi, est né en 1889 à Yoff. Orphelin de mère en bas âge, son père Seydina Limamou Lahi Al Mahdi ASWS à qui il ressemblait beaucoup tant physiquement que dans sa façon de parler, veilla sur lui et s’occupa personnellement de son éducation.
A l’âge de sept ans, n’ayant jamais fréquenté l’école arabe encore moins celle française, son père lui demanda de lui lire une lettre qui lui avait été envoyée tout en posant sa sainte main sur sa tête ; ce que Seydina Ababacar Lahi réussit à faire sans trop de mal; de là, il fut doté d’une connaissance profonde du Saint Coran et de la Sounah.
Il grandit alors sous la bienveillance de son père ; ce noble père qu’il perdit en 1909 et en qui il avait une foi inébranlable.
A l’annonce de la première guerre mondiale de 1914/1918, il se porta volontaire à la place de son frère, Seydina Mandione Lahi et rejoignit ainsi l’armée coloniale tout comme les fils (ou disciples) des autres familles religieuses.
Il se montra courageux et audacieux pendant toute la durée de la guerre et parvint à sauver parfois ses camarades d’une mort certaine à travers ses actes héroïques et miraculeux.
Rentré sain et sauf à la fin de la guerre, il consacra son temps à sa famille et assista ses frères, avec à sa tête, Seydina Issa Rouhou Lahi , afin de vulgariser et de perpétuer le legs de leur noble père.
Ses missions portaient notamment sur le fait de diriger les prières de « nafila » du mois de ramadan surtout pendant son séjour à Cambérène chez son frère Seydina Issa Rouhou Lahi, la prière de « tisbar » à chaque fête de Korité et la prière de Korité de l’année 1965, un an avant sa disparition; ces missions devinrent un héritage que ses augustes fils, Imam Bachir, Chérif Mouhamadou Lamine, Chérif Mame Libasse, Imam Mouhamadou Makhtar et Chérif Mame Alassane l’ont repris aux côtés de Chérif Abdoulaye, Khalifatoul Mouslimine, et Chérif Mamadou Matar ibn Seydina Mandione Lahi, avec beaucoup d’honneur, de courage, de fierté et de dignité (qu’Allah SWT les assiste, les préserve et leur accorde une longue vie afin de nous tenir compagnie des années encore).
Sa disponibilité inégalable, son savoir intarissable et la réalisation de ses prédictions impressionnaient toutes les personnes qui côtoyaient Seydina Ababacar Lahi qui n’hésitait pas à venir en aide aux gens se trouvant dans des difficultés, qu’ils soient layènes ou d’obédiences religieuses différentes.
A cet effet, Serigne Fallou Mbacké, touché par la délégation dirigée par Seydina Ababacar Lahi lors du décès de son fils Abdou Karim Mbacké, lui fit cadeau de son tapis de prières qui est encore jalousement conservé par la famille.
Disparu le 10 Octobre 1966, à l’âge de 77 ans, Seydina Ababacar Lahi incarnait l’image idéale de la rectitude et de la vertu humaine et pouvait prétendre à une interprétation adéquate des lois islamiques tout comme son père et son grand-père.
Jusqu’à sa disparition, ni son savoir ni ses innombrables actes miraculeux ne furent remis en cause.
Sa perte bouleversa la communauté layène, sa famille et toutes les personnes qui ont eu la chance de le connaître d’où ces vers de Imam Sakhir Gaye dans son poème intitulé « Marsiya Mame Babacar Lahi » :
Écrit par: soodaan3
MATY DIOUF LAHI SEYDINA ABABACAR LAHI THIERNO MBAYE SYALLA
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