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TAFSIR IBRAHIMA MBENGUE « UN MISSIONNAIRE »

today18 novembre 2023 169 1

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Le missionnaire

Il naquit en 1846 à Rufisque. Il est le fils de Gane MBENGUE et de Tabena SECK. Il étudia à Yoff auprès de Tafsir Ndiaga GUEYE.

Il raconta que lorsqu’il était âgé de 15 ans, son marabout l’envoya aux champs pour chasser les oiseaux. De retour des champs, il assista à un phénomène extraordinaire : il aperçut quatre anges qui descendirent du ciel et attrapèrent Seydina Limamou LAHI qui était âgé de 18 ans environ. Les autres camarades s’enfuient mais lui resta sur place sans pouvoir bouger, les anges ouvrirent la poitrine de Limamou, pour y mettre quelque chose et puis la refermèrent. Devenu adulte, lorsque Seydina Limamou lança son Appel, il fut parmi les premiers à croire à sa mission Prophétique et à défendre sa doctrine.

Il animait les soirées religieuses layènes et faisait beaucoup de témoignages sur Seydina Limamou LAHI (PSL). Limamou lui avait prédit que le jour de ses funérailles, il y’aura tellement de monde qu’il serait transporté par-dessus des têtes. Il est décédé en 1951 à Rufisque où il fut enterré.

SES RELATIONS AVEC SEYDINA ISSA ROUHOU LAHI(PSL)

Seydina Issa Rouhou Lahi apprit ses premières notions coraniques chez Tafsir Ndiaga Gueye qui comptait parmi ses élèves un garçon qui deviendra le grand érudit Tafsir Ibrahima Mbengue, bien connu à Rufisque. Celui-ci raconta qu’il fut chargé par leur maître de faire connaître au jeune Issa les premières syllabes du texte coranique : Bâ Sîn Mîm. Mais dit-il, Issa s’évanouissait chaque fois qu’il répétait Bâ Sîn Mîm. Tafsir Ndiaga informa alors Seydina Limamou et se déclara incapable d’instruire son enfant.

Seydina Limamou posa, alors, sa sainte main sur la tête d’Issa et lui dit, par trois fois : »Issa va apprendre, celui qui est appelé à être l’imâm du monde entier doit apprendre ». A partir de cet instant, Issa put prononcer les syllabes coraniques sans s’évanouir.

Après l’enterrement du Saint Maître Seydina Limamou Lahi(PSL), le cortège funèbre revint à la maison et s’installa dans la cours. Le grand Saint Tafsir Ibrahima Mbengue prit la parole pour mettre en garde les dignitaires, leur conseillant d’avoir beaucoup de respect et de considération à l’égard de Seydina Issa Rouhou Lahi(PSL) malgré son jeune âge. Seydina Issa Rouhou Lahi(PSL) était âgé que de trente-trois ans, âge que son père avait lorsqu’il naquit.

LA TRANSMISSION DU FLAMBEAU A CHERIF ABDOULAHI THIAW LAHI 

Chérif Abdoulahi Thiaw Lahi exerça une mission qui lui était prédestinée tout comme le nom qu’il porte car annoncé par son grand père le Mahdi Seydina Limamou Lahi (PSL). En effet le saint maître Seydina Limamou Lahi(PSL) avait annoncé son nom bien avant sa naissance en disant ceci :« il s’appellera Abdoulaye parmi les Abdoulaye… et lorsque sa taille atteindra la hauteur d’une porte mon nom sera connu et ma mission sera largement répandue ». Dés sa naissance l’émissaire Abdoulaye Seck qui en informa son père Seydina Issa Rouhou Lahi(PSL) lui dit :« Sokhna NGane Diop diour na domja ». C’est ainsi que le nom de Abdoulahi qui signifie « Serviteur de Dieu » lui fut donné.

Comme pour le préparer à sa future mission, son père après l’avoir formé spirituellement, l’envoya subir l’enseignement coranique et les sciences mystiques dans plusieurs Daaras et auprès d’éminents érudits parmi lesquels on peut citer Imam Mamadou Wade de Cambérène, El Hadji Tidiane Niang de Saint Louis, Omar Kane du quartier Diécko à Dakar.

Plus tard, avant même qu’il soit incorporé pour servir les drapeaux, son illustre père le désigna un soir des années 40 à l’occasion de la célébration de la naissance du Prophète Muhammad(PSL) pour diriger les chants religieux qui se déroulaient auparavant à Cambérène, devant une assistance composées de tous les dignitaires et notables ainsi que les grands érudits parmi lesquels Doune Pathé Ndoye, Mody Thiané Sall, mais surtout en présence de Seydina Mandione Lahi illustre frère cadet de Seydina Issa Rouhou Lahi. Ce fut le début du commencement qui eut l’allure d’un test dans une cérémonie officielle.

A partir de ce moment, Chérif Abdoulahi dirigea d’autres soirées religieuses hors de Dakar, respectivement à Louga, à Mbenguène Baor 15 Km derrière Guéoul et à Rufisque au quartier Thiawlène. Ce fut d’ailleurs à cette dernière localité où Tafsir Ibrahima Mbengue dont l’érudition et la sainteté était bien connues et qui était habitué à diriger les veillées religieuses, lui passa le témoin et l’annonçant comme titulaire au poste, déclarant lui-même qu’il n’était qu’un simple intérimaire.

 

Écrit par: soodaan3

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