CHRONIQUES

TRIBUNE DU VENDREDI N°99 : UNE IMMERSION DANS LA SÎRA MIELLEUSE DU MEILLEUR DE LA CRÉATION, SEYDINA MOUHAMAD IBN ABDILLAH (ASWS)

today1 octobre 2022 94 1

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Une immersion dans la Sîra mielleuse du Meilleur de la Création, Seydina Mouhamad Ibn Abdillah (asws)

 Rabi’ al awwal (« Gamou » en wolof) est un mois important dans l’islam en ce sens que c’est au cours de ce mois que naquit la meilleure créature d’Allah, Seydina Mouhamad (asws).

Quand Allah décida d’initier la Création, Il tira de Sa propre Lumière celle du prophète Mouhamad (asws). Il l’instruisit de ses rôles de « Rahmatan lil ‘Ânlamîn » (Sauveur de l’Humanité) et de « Khâtamun-nabiyîn » (Sceau des Prophètes). À l’époque, Seydina Adama (as) n’était pas encore effectivement créé ; il était dans un état de son processus de création entre l’eau et l’argile. C’est seulement à la suite de cela que les êtres furent créés. Allah plaça la lumière de l’âme de « Al Moustapha » (l’élu) successivement dans douze « hijâb » (voiles) différents ou « kiiraay » en wolof. Dans chacun d’eux Seydina Mouhamad y passa des milliers d’années à adorer son Seigneur à travers des évocations spécifiques à chacune des étapes.

Dans le premier hijâb qui est celui de puissance (Al qudra), il y passa 12 000 ans en adorant son Seigneur à travers la formule : « Subhâna rabil ‘alâ » (Pureté à Mon Seigneur l’Elevé).

Le deuxième est celui de la grandeur (Al ‘azama), il y passa 11000 ans en récitant continuellement : « Subhânal ’Alim al-Hakim » (Pureté à Celui qui connaît Tout chose et qui est remplie de sagesse).

Le troisième est celui de la faveur ou grâce (Al minnat) : il y séjourna 10000 ans à chanter la gloire du Seigneur : « Subhâna man huwa da’im, la yaqta » (Pureté à l’Eternel qui ne cessera jamais).

Le quatrième est celui de la miséricorde (Al rahma) : il y passa 9000 ans et prononça continuellement la formule « Subhâna al-rawûfi al-rahîm » (Pureté au Doux, au Miséricordieux).

Le cinquième est celui de la félicité : il y passa 8000 ans et pratiquant la formule « Subhâna man huwa qa’imun la yanam » (Pureté à Celui qui est toujours existant et qui ne dort pas).

Le sixième est celui de la noblesse, de la magnificence (Al karâma) : il y passa 7000 ans et y invoqua « Subhâna man huwal-ghaniyu la yafqaru » (Pureté à Celui aux richesses sans fin).

Le septième est celui du rang/grade (Al manzila) : ll y passa 6000 ans en disant : « Subhâna man huwal Khâliq-an-Nur » (Pureté au Créateur et à la Lumière).

Le huitième est celui de la guidance (Al hidâya) : il y passa 5000 ans en disant : « Subhâna man lam yazil wa lâ yazal » (Pureté à l’Éternel qui ne cesse jamais).

Le neuvième est celui de la prophétie (Al-nubuwwa) : il y passa 4000 ans en disant : « Subhâna man taqarrab bil-qudrati wal-baqâ » (Glory to Him who draws nigh to His Omnipotence and Immortality).

Le dixième est celui de l’élévation (Al rif’a) : il y passa 3000 ans en disant : « Subhâna dhil-’arshi ‘ammâ yasifun » (Pureté au Possesseur du Trône à qui revient toute les grâces).

Le onzième est celui de l’adoration du Seigneur (taa antoul mawla) [ou encore voile de la Lumière (An-Nûr) dans une autre version] : il mit 2000 ans en prononçant « Subhâna dhil-Mulk wal-Malakût » (Pureté au Seigneur des Cieux et des Terres).

Enfin, le douzième est celui de l’intercession (Al-chafâ’) : il y passant 1000 ans en disant « Subhâna -rabbil-’azhîm » (Pureté au Seigneur Le tout Puissant, Le Sublime).

Par la suite Allah, dans Sa grande Sagesse, voulut rendre Son serviteur meilleur que tout autre en plongea sa lumière [du prophète] successivement dans dix océans de vertu et de sagesse. C’est ce que le poète Mamadou Lahi NDIR chantait en ces termes :

“Xuus na fukki geej ca la raw kuy mbindeef…”

Les dix océans sont les suivants : celui de vision (An-nadhr), celui d’amour (Al hubb), de miséricorde (Ar-rahma), celui de puissance (Al qudra), de prodige (Ikram), de connaissance (Al mahrifa), d’intercession (Ach-chafa’), de guidance (Al Hidâya), de générosité (Al jûd) et enfin celui de sagesse (Al Hikma). Après avoir été assez abreuvé dans ces sources, le prophète en est sorti avec les meilleures valeurs et qualités dont Allah a gratifié Ses créatures. C’est pourquoi, le Coran disait à son propos :

« En effet, vous avez dans le Messager d’Allah un excellent modèle [à suivre], pour quiconque espère en Allah et au Jour dernier et évoque Allah fréquemment » (Al Ahzâb, 21)

Et dans un autre verset encore Allah (swt) disait à son propos :

« Et tu es certes, d’une moralité éminente » (Al Qalam, 4)

Ensuite, Allah décida de lui donner forme humaine en plaçant la lumière du prophète dans celui qu’Il établit sur Terre en tant que Son Vicaire (Khalîfah) à savoir notre père Seydina Adama (as). La lumière migra plus tard chez Seydina Shîsa (as) fils et héritier de Seydina Adama (as). Par la suite elle fut transmise de père en fils jusqu’à être finalement confiée à Abdallah, le futur père de notre prophète. Abdallah était le fils de ‘Abdil Mouttalib dit « Shaybah Al Hamd » fils de Hâshim fils de ‘Abdil Manâf fils de Qusayy fils de Kilâb fils de Murrah fils de Ka’b fils de Luway fils de Ghâlib fils de Fihr (de son vrai nom Quraysh, qui donna son nom à la tribu de Quraysh) fils de Mâlik fils de Nadhr fils de Kinânah fils de Khuzaymah fils de Mudrikah fils de Ilyâs fils de Mudar fils de Nizâr fils de Ma’ad fils de ‘Adnân.

Quand Abdallah eut l’âge de 18 ans, son père Abdul Muttalib et lui se rendirent chez Wahb et son épouse Barra pour choisir une épouse convenable. Sur le chemin pour aller chez Wahb, Abdallah rencontra une femme du nom de Fâtima qui lui proposa de se donner à lui et lui promit une fortune en récompense s’il acceptait sa proposition. Cette femme avait, en effet, était informée par les devins de la naissance prochaine de l’enfant le plus illustre que le monde ait porté. C’est pourquoi quand elle a vu les signes de l’élu choisi pour porter la lumière de cet illustre enfant chez Abdallah, elle voulut coute que coute avoir commerce avec le jeune homme. Toutefois, Abdallah qui a toujours préservé sa chasteté préféra refuser catégoriquement les avances de la dame. Chez Wahb et Barra, plusieurs jeunes filles du couple leur furent présentées. Mais ce fut la jeune Âmina, dont les qualités et le comportement impressionnèrent Abdul Muttalib le sage, qui fut choisie pour devenir l’épouse de Abdallah.

Il convient de préciser que le prophète est issu d’un lignage pur et exempt de tout reproche moral aussi bien du côté paternel que maternel. Il a lui-même précisé qu’aucun de ses ascendants n’est né hors d’un mariage licite. À ce propos il soutenait dans un hadith rapporté par at-Tabaraniy dans « Al awsat » (chaîne jugée hassan) : « j’ai été engendré par le mariage et aucun de mes ancêtres n’a été engendré par la fornication, de Adam jusqu’à mon père et ma mère. Je n’ai en rien été entaché par les mariages des gens de la jahiliyyah ». Dans une autre version rapportée par Al Bayhaqiy dans ses « sunan » (avec une chaîne toujours jugée hassan) il disait encore : « J’ai été engendré hors de la fornication de la jahiliyyah. Je n’ai été engendré que par des mariages conformes à l’Islam ».

 Aussitôt après que la lumière du messager qui avait été confiée, dans un premier temps, à Seydina Adama (as) et qui, finalement, fut placée en Abdallah, fut transmise à Âmina, elle tomba enceinte.

À suivre….

 

 

Écrit par: soodaan3

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