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Radio Urum-Bi La Voix du Salut
BAYE SEYDI THIAW LAHI SUR LES 364 HA OFFERTS A L'ETAT DU SENEGAL Baye Seydi Thiaw LAHI
today22 septembre 2023 374 1
Tout récemment un « waxtaan kat » pour éviter de dire prêcheur – eu égard au manque de sagesse et d’ouverture d’esprit du gus dont il est question ici – a profité du scandale « Ahmed Cissé » pour émettre lâchement (à travers un audio balancé depuis l’étranger) des critiques acerbes à l’endroit d’un groupe de fidèles appartenant à la communauté Ahloulahi.
Le seul grief brandi à leur encontre est le fait que dans ce groupe qui chantait le célèbre poème « Al Bourda » du Cheikh Busayri, il y eût des femmes qui, au même titre que les hommes présents, ont élevé leur voix. Cela pose donc l’éternel débat autour de la question de savoir si la voix de la femme est ou non une « ‘awrah » (c’est-à-dire quelque chose qu’il faut nécessairement cacher, une intimité). Autrement dit, il remet à l’ordre du jour le débat sur la licéité ou non de la voix de la femme. Or, ce débat n’a jamais été tranché dans la mesure où là où lui et les auteurs sur lesquels il s’appuie pour s’arroger la liberté de décréter illicite le fait que la femme élève la voix, d’autres auteurs encore parmi les sommités de notre religion ont de tout temps pris leur contrepied sur la question.
Alors, comment le zélé oustaz Sall, peut-il se targuer d’être plus savant que le deuxième groupe précité pour oser être si catégorique sur la question ? Est-il tombé dans le gouffre de la prétention ou de la vanité d’intellectuel à l’esprit étroit ? Oublie-t-il ou ignore-t-il tout simplement le témoignage que son père le Cheikh Abasse Sall avait fait sur la communauté Ahloulahi quand il est venu présenter ses condoléances à l’érudit pluridisciplinaire, le « Qutb Zamân » et deuxième Khalif de Seydina Limamou Lahi (asws), je veux nommer Seydina Mandione Lahi, à la suite du rappel à Dieu du premier Khalif Seydina Issa Rohoulahi (as) ? À propos de ce deuxième fils du saint-maitre Seydina Limamou Lahi (asws), le grand Moufti Imam Mouhamadou Sakhir Gaye renseignait qu’il n’avait pas son égal en son temps dans n’importe quel domaine du savoir islamique, et à qui de grands noms de ce pays dont le Cheikh Ibrahima Niasse et El Hadji Abdoul Aziz Sy Dabakh sont venus rendre visite plusieurs fois à Yoff et Cambérène.
Pour la petite histoire, ce jour-là, le Cheikh Abasse Sall a soutenu devant le nouveau Khalif de l’époque Seydina Mandione Lahi et un parterre de délégations venues d’autres familles religieuses « suuf ci dé ku fi genna aduna Al janna nga jëm, ndax suuf la su maandi ci lâ ilaha illâ Allah ». Autrement dit, il a soutenu : « voici une terre où toute personne qui y trouve la mort ira au Paradis car elle est arrosée à souhait de la formule du tawhiid (l’unicité d’Allah). »
Pour en revenir maintenant aux avis qui soutiennent qu’il n’y a aucun mal pour la femme dans le fait d’élever la voix, il faut savoir que la mère des croyants Seydatounâ Aicha (rta) faisait des discours et dispensait même des cours devant les hommes en leur rapportant les hadiths et en leur donnant des fatwas. Et ces hommes n’étaient personnes d’autres que les compagnons du Messager (sahâba). C’est fort de cela que de nombreux savants dont l’Imam An-Nawawi, le Cheikh Zakariyâ Al-Ansâri Ash-Shafi’i et le Moufassir Ar-Râzi considèrent que la voix de la femme n’est pas une ‘awrah.
D’ailleurs, Ibnou Hajar Al ‘Asqalaniyy soutient dans son ouvrage « At-Talkhisoul Habir » qu’il est confirmé dans le sahih que les hommes avaient l’habitude d’interroger ‘Aïcha au sujet des lois et du hadith, et ce, oralement. Al-Fakhr Ar-Râzi à son tour écrit dans son exégèse du Coran intitulé « At-Tafsirou l-Kabir » en commentant le verset 31 de la sourate An-Nour que concernant la voix de la femme il y a deux avis et que le plus valable c’est qu’elle n’est pas une ‘awrah, parce que les femmes du Prophète rapportaient les nouvelles aux hommes. Le Cheikh Zakariyya Al Ansâriy Ash-Shâfi’i soutient dans son ouvrage « ‘Asna l-Matalib Char’hi Rawdati t-Talib » : « De plus la voix de la femme n’est pas une ‘awrah selon l’avis le plus sûr ».
Ce que redoutent les ulémas qui jugent la voix de la femme comme étant une ‘awrah, c’est le fait que l’homme (malade et pervers) puisse en tirer du plaisir en l’entendant. Par rapport à cette crainte, nous tenons à vous rassurer : quand les fidèles hommes et femmes de la communauté Ahloulahi chantent la Louange et les attributs du Seigneur Tout-Puissant suivant les différentes mélodies développées par le saint-maitre lui-même (sws), ils sont tellement enivrés par la dose de tawhiid reçue, qu’ils atteignent facilement la « fanah » (extinction totale devant la présence d’Allah). Et le plaisir et la sensation de béatitude que procure un tel état sont meilleurs que l’orgasme même.
Alors, pensez-vous que quelqu’un qui atteint cet état puisse avoir le temps ou nourrir le besoin de sentir un quelconque plaisir charnel ?
Par ailleurs, aux lieux saints de l’Islam, pendant le pèlerinage qui draine environs 3 millions de pèlerins, les musulmans hommes et femmes ne se réunissent-ils pas dans la promiscuité pour accomplir les rites du Hajj ? Ce qui implique que des personnes de sexes opposés se frottent de manière involontaire. Et toujours au cours de ce hajj, les femmes tout comme les hommes ne s’égosillent-ils pas en répondant à l’Appel d’Allah : « Labbaykal-Lâhumma labayk… ». Et là, ce n’est pas moins de 107 000 personnes musulmans (hommes et femmes) par heure qui se mélangent pour effectuer le rituel des circumambulations autour de la Sainte Kaaba, le lieu le plus sacré de l’islam.
Or, le groupe qui a attiré l’attention de Sall pour le pousser à les critiquer était composé tout au plus de quelques cinquante personnes. Ne serait-il pas plus logique de condamner ce qui se passe à la Mecque vu le nombre de personnes qui y participent et l’ampleur du phénomène ?
Quoiqu’il en soit, le gars qui se veut plus royaliste que le Roi n’a jamais osé piper mot pour le décrier. Il semble donc qu’il y ait une certaine politique du deux poids deux mesures voire une fumisterie, une certaine hypocrisie tout simplement dans le jugement de Sall le turbulent.
Cela nous pousse à émettre cette réflexion : on peut avoir assimilé tout l’enseignement islamique qui existe et prétendre être le plus grand savant du monde mais tant que l’immensité de ce savoir n’est pas encadrée par de la sagesse (Al Hikma), on ne cessera jamais d’avoir des prises de positions idiotes et étaler ses lacunes à la face du monde.
C’est alors le moment de rappeler aux « waxtaan kat » de ce pays à l’image de Sall que nous autres, Ahloulahi, disciples du Meilleur de la Création revenu dans une Seconde Mission terrestre en tant que le saint-maitre Seydina Limamou Lahi (asws), n’avons aucun conseil, encore moins aucune leçon à recevoir de quiconque en dehors de lui et ses plénipotentiaires. Nous avons la chance d’avoir Seydina Limamou Lahi comme maitre, lui qui a déclaré « manna woon deemba [di Mouhamad Ibn Abdoulaye], manna tay [di Limamoul Mahdi] » ; déclaration à laquelle nous avons répondu favorablement sans délai et sans condition aucune tout comme nos aïeux et prédécesseurs avant nous.
À partir de là, comment pouvez-vous penser une seule fois pouvoir nous faire croire qu’il puisse y avoir quelqu’un qui maitrise le Coran et puisse l’interpréter mieux que Seydina Limamou Lahi (asws) ? De même comment pouvez-vous croire être capables de nous convaincre un seul instant qu’il puisse y avoir sur cette Terre quelqu’un qui maitrise la sunna originelle mieux que lui (asws) ? C’est pourquoi sachez que c’est une perte de temps que de convoquer les écrits ou de vous référer aux avis des chefs de file des quatre grands « mazhâhib » pour tenter de rejeter une partie de l’enseignement de Seydina Limamou Lahi (asws). Vous n’êtes ni des références ni des sources fiables pour nous autres.
À nos yeux, aucune source n’a pu et ne sera jamais aussi fiable que « Yaakaari Jaam Ni » Mame Limamou Lahi Al Moukhtâr wa Seydil Anlamine (asws) qui, après avoir lancé son Appel, nous a dispensé un enseignement qui, nous en sommes sûrs, n’aurait jamais été rejeté par aucun des célèbres imams Malick, Shâfi’i, Hanbal, Aboû Hanifa encore moins par les disciples qu’ils ont inspirés à travers le temps et l’espace, Ibn Taymiya y compris.
En effet, Seydina Limamou Lahi (asws) en tant que « Imam Al Mahdi Al Mountazar » prédit pour rétablir l’ordre, l’islam originel et le réformer en cette Fin des Temps où l’enseignement du messager arabe a été bafoué, dilué, corrompu et interprété de mille manières différentes – d’où la naissance des quatre « mazhahib » – a déjà réglé les points de divergence entre ces écoles de pensée islamique dès les premières heures de sa mission salvatrice. Il a été le seul à oser prononcer ce qui suit: « Tout ce que je vous ordonne de faire dans l’accomplissement du bien par les différents membres du corps humain ou par la langue (la parole), je suis devant vous de telle sorte que vous ne le ferez jamais autant que moi [a fortiori mieux que moi] s’il plaît à Dieu ».
C’est pourquoi, vous pouvez vous appuyer sur tous les auteurs ou tous les saints que vous connaissez pour critiquer l’enseignement de Seydina Limamou Lahi (anleyhi salâtou wassalâm). Hélas, ils ne compteront pas à nos yeux et cela ne changera en rien notre foi dans sa mission prophétique a fortiori notre engagement à suivre aveuglément tout son enseignement dogmatique. Comment un simple penseur ou un simple « waliy » peut-il prétendre être plus savant qu’un Messager d’Allah ?
Par ailleurs, conscient que la plupart des ulémas de son époque à l’esprit déjà corrompu par Iblîs Ar-Rajîm seraient les plus zélés à s’opposer à son enseignement sans même réfléchir comme l’avait déjà prédit Muhyî Dîn Ibn Arabî dans « Al Foutoukhâtu Makkiya », le saint-maitre des Ahloulahi disait : « Le maître de ces temps-ci (Saydu hâzâ zamâni, lui Seydina Limamoul Mahdi) est venu. Entre lui et les savants il y a des différences (de conceptions religieuses) et ceux-ci l’ont rejeté. Or il appelle à la religion, avec droiture, vers Dieu. Celui qui le suit et atteste la véracité de sa mission s’engage dans la droiture, par contre, celui qui traite sa mission de mensonge tombera dans la déchéance». (Extrait sermon n°3).
C’est pourquoi, dès le début de sa mission, il avait pourtant conseillé aux érudits de son époque pour éviter toute équivoque : « Fermer vos livres et venez [m’interroger directement] ».
À nous autres, ses fervents disciples, il recommandait comme tout bon enseignant sûr de sa pédagogie : « Si vous découvrez quelqu’un dont les conseils sont meilleurs que les miens, ou quelqu’un qui vous interdit plus de mauvaises choses que moi, abandonnez-moi et suivez-le ». Depuis lors, c’est le vide total dans la mesure où nous n’avons pas encore vu quelqu’un comme lui (asws).
Maintenant si les clés du Paradis sont entre vos mains, oustaz du dimanche et autres barbus trop zélés, alors gardez-les pour vous et les vôtres. Mais de grâce laissez-nous avec Seydina Limamou Lahi et son Seigneur jusqu’au Jour du Jugement ! Le poète Libasse Niang parlant de Seydina Limamou Lahi (asws), disait :
Jangul bindul giseesukoo ki teeree
Xamxam ba ca ap dënëm xajul ciy teeré.
Là où un auteur :
Xamxam ba moo raw ña dem ca daara
Maasoo wul ak ñoom
Jërëjëfé Baay Laay.
Excellent Gamou à toutes la communauté islamique et plus particulièrement à Khalifatoul Mouslimina Seydina Mouhamadoul Makhtar Lahi ibn Seydina Mandione Lahi ibn Seydina Limamou Lahi Al Mahdi (asws).
Écrit par: soodaan3
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