TEERE DIINE JI

29 TEERE DIINE JI : Bushra Al Muhibbin

today13 juillet 2021 6

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L’Exil de l’Imam (psl)

Après la prière du crépuscule, et la dispersion de la foule, Limamou quitta Yoff, le moment de son départ étant ignoré par la grande majorité des gens.

Quand les fidèles s’aperçurent qu’il était parti, accompagné de quelques-uns de ses plus proches disciples, ils se mirent à sa recherche, se dirigeant partout où ils espèrent pouvoir le trouver. Or nul ne connaissait l’endroit où il s’était réfugié, sauf un petit nombre de disciples. Le grand maître Limamou a dît que, lorsqu’il arriva avec ses compagnons à l’endroit appelé Malika, endroit sablonneux parsemé de dunes, et qu’il eut l’intention de continuer son chemin, Dieu lui mit deux entraves aux pieds, de sorte qu’il ne put pas marcher. Il dit alors à ses compagnons, Abdoulaye Diallo et Thierno Sarr : Dieu a mis des entraves à mes pieds, et je ne peux bouger d’ici. Le Maître resta alors trois jours avec ses compagnons, à cet endroit. Pendant ce temps ses fidèles étaient plongés dans une profonde affliction. On les persécutait et on essayait de les effrayer, parce qu’ils ne voyaient plus Limamou.

Les autorités françaises ordonnèrent alors aux sept villages : NDakarou (Dakar), Ngor, Ouakam, Mbao et Rufisque de rechercher Limamou. Un Comandant dirigeait les opérations. On battait des tam-tams et des tambours, comme s’il s’agissait de fêter un mariage, comme feraient des mécréants, tout cela se passa comme cela eut lieu la nuit où le prophète Mohammed partit de la Mecque, vers l’exil. Or Limamou était le Saint Maître de son temps (Sangoup djamono). Ceux qui s’étaient lancés à sa poursuite ne connaissaient pas vraiment celui qu’ils cherchaient. Au troisième jour de l’exil, vers midi, ils étaient plongés dans l’embarras, n’ayant aucune nouvelle de Limamou, qui pourtant n’était pas loin d’eux ; c’est Dieu qui leur empêchait de le voir. Limamou sachant combien ils étaient fatigués, envoya vers eux l’un de ses compagnons : Va leur dire que je suis ici, lui dit-il, dis leur de venir à moi. Lorsqu’ils vinrent à lui, ils étaient si nombreux qu’ils ressemblaient à des sauterelles. Limamou leur déclara : Faites de moi ce que vous voulez. Ils répondirent :

Nous jurons par Dieu que nous ne pouvons rien contre toi. Nous t’avons cherché sous la contrainte, par manque de possibilité de résister aux français et par crainte (des représailles) de ces derniers mais ce n’est pas de notre propre gré, car toi tu es notre Saint Maître, tu es notre chef. Le chef de ce groupe composé d’individus habitants de Dakar, dont le nom est Birama Wélé déclara s’adressant à ses compagnons : Vous, mes amis, sachez que la mère de Limamou est meilleure que la nôtre. Limamou lui répondit : Toi, en tout cas ma mère est meilleure que la tienne, car mon père avait d’abord épousé ta mère, si ta mère était comme la mienne, elle ne se serait pas séparée de mon père. Par cette réponse, Limamou montra son courage et voulait faire comprendre aux gens venus l’arrêter qu’il n’avait pas peur d’eux. Il ajouta : « Si je ne tenais pas compte des chapelets que vous portez autour du cou, vous ne recommenceriez plus jamais ce que vous avez fait aujourd’hui ».

Écrit par: soodaan3

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