TEERE DIINE JI

07 – TEERE DIINE JI : Bushra Al-Muhibbin

today21 juillet 2020 3

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Bonté et gentillesse : qualités de Limamou

Oustaz Mame Ndongo Lahi explicite le livre de Cheikh Makhtar LO « Bushra, al-Muhibbin wa tayqîz al-jâhilin » « Joie des amis et réveil des égarés ».

Le djaraf (chef de village) de Yoff, l’un des compagnons de voyage de Limamou, légèrement plus âgé que ce dernier, du nom de NDiagne Sadde, m’a dit : « qu’au temps de leur jeunesse, il a voyagé avec Limamou, vers NDar. Arrivés au Gandiol, ils ont trouvé (dans un village) une femme qui souffrait atrocement d’un mal de ventre, à tel point que depuis trois jours ses parents veillaient autour d’elle. Sa mère ne cessait de pleurer. Ndiagne Sadde lui déclara : j’ai avec moi un jeune compagnon, qui prie pour nous lorsque nous souffrons d’un mal. La mère lui répondit : faites le venir, si ses prières sont efficaces, je lui donnerai tout ce qu’il voudra. Limamoul Mountazar arriva posa sa sainte main sur le ventre de la femme et souffla dessus. Toute l’assistance eut la surprise de voir la femme dormir l’instant même. Cela les étonna beaucoup. La mère de la femme demanda à Limamou de lui dire ce qu’il réclame, ce qu’elle doit lui donner. Parle dit-elle, et je te donne la fortune que tu veux. Je ne demande rien déclara Limamou, je l’ai fait pour l’amour de Dieu. Djagne Sadde m’a dit q’il fut rempli de colère contre Limamou (parce qu’il souhaitait que celui-ci réclame une fortune).

Il était dans les habitudes de Seydina Limamou, dès qu’il fut un jeune homme, de combler de bienfaits ses visiteurs. Il lui arrivait de parcourir un ou deux kilomètre à la rencontre de visiteurs qu’il nourrissait de repas préparés par sa sainte mère. S’il lui arrivait de rencontrer sur son chemin, en allant au champ ou ailleurs, une personne étrangère, qui ne connaissait personne au village, il lui indiquait sa maison ou lui remettait son chapelet afin que sa mère sache que c’est lui qui l’envoie et s’occupe de l’étranger avant même le retour de Limamou. Sa mère aimait faire la cuisine, et le fait qu’elle offrait constamment des repas, était connu de tous. Aussi lui avait-on donné un surnom : « Coumba Djagata » (c’est-à-dire Coumba qui apporte). Elle était très généreuse, elle était une saine, qui connaissait toutes les formes de bienséance, qui était moralement saine et qui connaissait les pratiques religieuses d’obligation divine (farata) et celles qui découlent de la tradition (souna).

Écrit par: soodaan3

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