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HOMMAGE A SEYDINA ABABACAR LAHI : DE LA FIN DES PERSÉCUTIONS À SA NAISSANCE

today2 février 2021 13

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LA FIN DES PERSECUTIONS ET LA NAISSANCE DE SEYDINA ABABACAR

Le début et la durée de l’exil et des épreuves dont faisaient allusion la fameuse formule du Saint Prophète le Mahdi tout au début de son Appel :  » 3 ans, 3 jours, 3 mois  », s’expliquant ainsi :

▪ Les 3 ans annonçant le début des hostilités avec les colons français après les 3 premières années de l’Appel;

▪ Les 3 jours représentant le séjour passé à Nguèdiaga Malika ;

▪ Les 3 mois, le temps passé par l’Imam al-Mahdi sur l’île martyre de Gorée ;

 

Ainsi, toutes ces épreuves et autres, traversés par ses Sahabas et lui-même, allaient connaitre une issue heureuse pour les endurants et patients à la fin de l’année 1887 et au début de l’année 1888. Seydina Limamou Lahi (PSL) avait prononcé ce proverbe wolof pourtant pour annoncer et avertir sur les dures épreuves que lui et sa communauté allaient traverser et ceci quand il disait : « Guëmmëlènoo laye, ku guëmoul doo wëy » ! Signifiant ainsi : « Endurez (les épreuves à venir), car quiconque ne sera pas endurant, rejettera sa foi en moi ».

Parmi ces épreuves : certaines familles furent divisées, certains mariages arrêtés, certaines personnes forcées de sortir de la croyance et du dogme Layène, d’autres chassées de leur famille ou de leur domicile familial… comme cela a été le cas en Arabie avec l’arrivée de l’Islam en 610. Et tous ces événements s’étaient déroulés lors des 3 premières années de l’Appel du Mahdi en Occident au Sénégal.

Ainsi, les épreuves avec les colons français aussi avaient fait l’objet d’une prédiction par le Saint Prophète Seydina Limamou Lahi, c’était lors de sa réponse à Samba Laobé Fall, Damel du Cayor… La cause principale des représailles des colons contre Seydina Limamou était due aux calomnies de ses concitoyens qui étaient jaloux de son rang et de ses réussites. Ces derniers, après avoir tenté eux-mêmes plusieurs actes pour le décourager et disloquer ses partisans, avaient fini par le calomnier contre les colons français en leur déclarant que Limamou et ses disciples possédaient un dépôt d’armes et de munitions et qu’ils comptaient faire une marche sur Dakar (Voir Le Soleil de l’Occident du Professeur Assane Sylla).

Après plusieurs étapes et avec leurs procédures (espionnages, enquêtes, expédition militaire chez lui à Yoff, recherche dans tout Dakar, livraison volontaire du Mahdi à ses poursuiveurs Lébous, conduite à la place Protet, jugement à la hâte…) les colons avaient fini par mettre en détention de 3 mois, le Mahdi à Gorée.

Heureusement en janvier 1888, les épreuves cessèrent ou diminuèrent notamment :

– Avec la prononciation par les colons d’un « Non-lieu » sur l’élément qui faisait en effet totalement défaut (pour reprendre les propos du Professeur Assane Sylla dans son livre « Soleil de l’Occident « ).

– Mais aussi, toujours en 1888, avec l’implantation de l’ancien village de Cambérène à Ndingala par Seydina Limamou Lahi (psl).

– Avec la naissance de Seydina Ababacar Lahi qui aura lieu une année plus tard en 1889. Ces trois événements peuvent être considérés comme une victoire, des récompenses de la part du Très-Haut. Surtout si nous savons que les ennemis voulaient qu’il soit expulsé, déporté loin du pays, comme cela a été fait avec des rois, marabouts ou autres résistants :

Malgré ce souhait ardent des colons et certains jaloux et méchants parmi ses concitoyens, il finit par gagner contre eux le procès et n’a jamais quitté le port de Dakar pour une quelconque destination lointaine ou hors du pays.

Il obtint la main de la fille de Thierno Mbaye Sylla, un noble parmi les nobles et notables de la presqu’île du Cap-Vert, bien que Seydina Limamou fût et reste le plus noble des nobles (Tèdda). L’Imam al-Mahdi (psl) finit, donc, par implanter un nouveau village pour centrer, confirmer et consolider son Appel, sa mission et ses enseignements ; il a fini par gagner de l’espace aussi.

Avec ce mariage, il aura comme enfant par la grâce de Dieu : Seydina Ababacar Lahi, Ce nom qui avait fini de faire le tour de l’Afrique et du monde entier de par son savoir, ses dons hors du commun, sa clairvoyance des choses apparentes, comme aussi des choses cachées (Zaakhir et Baatin) et ses nombreuses réussites sur la délivrance des hommes dans leurs angoisses et difficultés de la vie ; Et Sokhna Oumy Lahi sa sœur cadette.

Chérif Abdourahmane LAHI

Petit-fils de Seydina Limamou LAHI (psl)

Écrit par: soodaan3

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